Les églises de Saint-Urbain
À l’entrée du parc des Laurentides, Saint-Urbain constitue une bonne représentation de la conquête de l’homme sur la forêt. Localité reconnue pour la rudesse de son climat, elle fut une des premières de l’arrière-pays de Charlevoix à être ouverte à la colonisation.
« Le territoire de la municipalité est toutefois occupé depuis le milieu du 17e siècle. À ce moment, on s’intéresse à l’exploitation des grands pins rouge et blanc mais aussi à la minéralogie de la région. D’ailleurs, l’Intendant Talon envoi un ingénieur en minéralogie en 1665. » Référence : www.sainturbain.qc.ca/historique1.html
Vers l’an 1764, le territoire qui allait devenir Saint-Urbain commença à se peupler suite à l’émigration croissante des colons de la Baie-Saint-Paul. Des membres des familles Côté auraient été les premiers occupants de l’endroit.
Le nom de la paroisse rappelle le souvenir d’un des premiers supérieurs du Séminaire de Québec, monsieur l’abbé Urbain Boiret. Cependant, elle tire, en plus, son origine du nom du pape Urbain V. « Le Bienheureux pape Urbain V (1310-1370) est né en 1310 sous le nom de Guillaume Grimoard dans la région de Toulouse en France. Il a d’abord servi le Seigneur comme moine bénédictin pour ensuite être élu pape en 1362. Pendant toute sa vie, il fut le sage réformateur du clergé et des ordres religieux. Il a défendu les droits et la liberté de l’Église et propagé l’évangile parmi les nations infidèles. Sa fête liturgique est célébrée tous les 19 décembre. »1
Ce pittoresque village a eu plus que sa part de malheurs. En effet, par suite de tremblements de terre et de conflagrations multiples, l’endroit en est déjà à sa quatrième église.
1817 Une première église… une chapelle
Sous l’initiative des premiers habitants, une première chapelle fut élevée en 1817. Saint-Urbain fut tout d’abord une mission jusqu’en 1827, année de son érection canonique sous le nom de Saint-Urbain-de-Beaupré. Lire la suite